Sélectionner une page
↝ Voir les documents
Gestion des risques inondation

Préserver et restaurer le fonctionnement des zones naturelles et aménager le territoire pour limiter l’ampleur des inondations

Il est possible de réduire l’ampleur des crues faibles à moyennes et des ruissellements en favorisant les zones naturelles d’expansion des crues et les milieux naturels associés aux cours d’eau. Ces projets contribuent en effet au stockage et à l’écrêtement des crues et présentent de nombreux avantages, comme le développement de la biodiversité, la dépollution des eaux ou la recharge de nappes souterraines. Le plan de gestion des risques d’inondation encourage ces solutions et limite, en dernier recours, la mise en place de systèmes d’endiguement (les digues), d’aménagements hydrauliques et de barrages, qui ne peuvent pas couvrir tous les évènements possibles et peuvent aggraver fortement les dégâts en cas de rupture.
Entre 40 et 80 %

des zones humides et zones d’expansion des crues ont disparu sur le bassin ces 2 derniers siècles
Source : étude sur le fonctionnement hydrologique du bassin de la Seine – 2016

Les progrès accomplis

Ce qu’il nous reste à faire, propositions

Lire le texte de référence

Les progrès accomplis

La restauration écologique des cours d’eau et des milieux aquatiques au service des inondations

Les projets qui concilient renaturation des rivières et prévention des inondations présentent de nombreux avantages et reposent sur des aménagements variés : préservation des zones humides et des zones d’expansion des crues, recréation de la sinuosité du cours d’eau, suppression d’ouvrages hydrauliques, aménagement de berges végétalisées, recréation de prairies humides en bordure de cours d’eau… De plus en plus de projets de ce type sont mis en œuvre dans le bassin Seine-Normandie.

Le ralentissement des écoulements dans les bassins versants

Ces actions de prévention maintiennent ou restaurent des espaces pour un écoulement plus naturel des eaux : hydraulique douce, zones humides, limitation des ruissellements sur les versants agricoles en partenariat avec les agriculteurs, zones naturelles d’expansion des crues remobilisées. Dans certains cas, un aménagement permet l’accroissement de la capacité de stockage des eaux d’une zone déjà inondable : il s’agit d’une zone dite de sur-inondation. L’ensemble de ces solutions reste toutefois à développer.

Ce qu’il nous reste à faire, propositions

Reconquérir les zones naturelles d’expansion des crues

Certaines collectivités ont déjà engagé, en milieu rural et urbain, des actions de restauration de ces zones où l’eau peut déborder naturellement en cas de crue, par exemple sur le Loing. Ces projets se font en concertation avec les habitants et agriculteurs concernés et permettent de limiter l’impact des inondations à l’aval dans une logique de solidarité territoriale. Ces projets améliorent également la biodiversité et le cadre de vie par la création d’espaces verts et de loisirs.

Promouvoir l’infiltration des eaux pluviales à la source

Infiltrer les eaux de pluie au plus près de là où elles tombent permet de réduire les pollutions en ralentissant les ruissellements et de limiter les risques d’inondation par débordement des réseaux d’assainissement. Par ailleurs, aménager autrement en réduisant les surfaces imperméabilisées ou en désimperméabilisant en ville contribue aussi à limiter le risque d’inondation.

Aménager ou réaménager les territoires littoraux

Les digues de protection face à la mer peuvent avoir des effets négatifs, d’une part en accentuant l’érosion des côtes et d’autre part en procurant un sentiment factice de sécurité face au risque de submersion marine. En effet, les digues et épis entravent le fonctionnement naturel de la mer en créant des obstacles à la sédimentation et de nouveaux courants, qui reportent les problèmes d’érosion plus loin sur la côte, ce qui peut pousser à construire de nouveaux aménagements, et ainsi de suite. Ces solutions se révèlent peu pérennes, compte tenu des évolutions du régime des tempêtes dues au changement climatique. Ainsi, supprimer certaines digues pour re¬créer des espaces tampons est parfois une solution plus durable.

La progression de la mer peut impliquer par ailleurs le recul des activités humaines menacées, et présente un enjeu d’acceptation de ce changement par les populations. Les territoires doivent être accompagnés et préparés à cette évolution qui s’effectue sur un temps long.

⟶ Que disent les autres sur ce sujet ?

  • Date : 04/12/2024 09:46:46
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 04/12/2024 09:36:24
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 03/12/2024 04:40:13
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 03/12/2024 03:59:52
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? : Il faut aider les agriculteurs éleveurs pour éviter les retournements de prairies et la destruction des zones humides. Il est important de désimperméabiliser les parkings en ville.
  • Date : 03/12/2024 03:40:53
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 03/12/2024 03:16:08
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 03/12/2024 02:18:24
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Pas du tout
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? : Il faut dissocier la gestion des inondations naturelles de la non gestion du ruissellement et des transfert de particules et produits phytosanitaires d'agricole d'origine privé (risque technologique). La pratique agroéconomique génère des sinistres ayant des impacts néfastes sur l'ordre public, la sécurité publique, la santé, l'environnement, les habitats et espèces. Les cadres réglementaires doivent s'appliquer en urgence auprès des entreprises agricoles (grande culture) afin de protéger l'intérêt général er garantir la dépense publique.
  • Date : 01/12/2024 10:36:00
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 01/12/2024 07:39:00
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? : Quid du volet agricole ? Quel travail est fait pour limiter les écoulements torrentiels et l'érosion des sols ?
  • Date : 01/12/2024 08:33:42
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? : L'étalement urbain notamment doit être sans delai arrêté, et il commencer à réhabiliter des zones artificialisees à risque
  • Date : 30/11/2024 07:40:40
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 29/11/2024 03:26:39
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 27/11/2024 03:20:01
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 27/11/2024 10:57:57
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Tout à fait
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 27/11/2024 09:22:06
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
  • Date : 27/11/2024 07:09:41
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? : La renaturation des zones humides et des zones d'expansion reste un enjeu majeur que les collectivités ont du mal à investir en raison des usages en cours.
  • Date : 25/11/2024 03:51:31
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? : Les actions relatives à l'aménagement du territoire en faveur de la prévention des inondations, ou de la réduction de leurs impacts, ne doivent plus être menées de façon diffuses sur tout le territoire, mais devraient plus intégrer la notion de solidarité : entre l'amont et l'aval d'une part et entre le milieu rural et le milieu urbain d'autre part. C'est le seul moyen d'assurer une cohérence d'ensemble et de faciliter le dialogue (sans être une solution miracle à tous les problèmes...) entre les différents acteurs contrôlant le foncier, élément clé pour la réalisation des projets (communes et EPCI, agriculteurs, et parfois SAFER qui selon les régions ne facilite pas toujours les projets). Des actions de communication/pédagogie pourraient être menées par l'AE auprès des EPCI pour les inciter, lorsque cela n'est pas encore le cas, à opérer un transfert complet de leurs compétences GEMAPI aux syndicats mixtes ad hoc, y compris les compétences facultatives, notamment l'érosion des sols ou le ruissellement. Cela permettrait de plus grandes marges de manœuvres à ces syndicats pour mettre en œuvre les programmes d'action. Enfin, dans un même effort de pédagogie, il pourrait être intéressant de mieux coupler les études entre les AE, les gémapiens et les agences d'urbanisme qui peuvent encore trop souvent arriver à des actions contradictoires.
  • Date : 25/11/2024 11:11:54
  • Sur la base du diagnostic, partagez-vous les orientations proposées ? : Plutôt oui
  • Quelles sont vos remarques et propositions ? :
Partager ce contenu :
Aller au contenu principal