Gestion de l’eau ↓ Gestion des risques inondations
Lexique de la gestion de l’eau
Bassin versant : Espace qui collecte l’eau s’écoulant à travers les différents milieux aquatiques (cours d’eau, lacs, étangs, milieux humides, estuaires ou lagunes), depuis les sources jusqu’à son exutoire.
Bassin Seine-Normandie : Bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands.
Bon état écologique de l’eau : Le bon état écologique des cours d’eau, plans d’eau est l’objectif visé par les politiques sur l’eau. Pour pouvoir suivre son évolution, des mesures sont réalisées selon :
- critères biologiques : nombres de poissons, de plantes aquatiques, de macro-invertébrés, etc considérés comme bioindicateurs ;
- critères hydromorphologiques : degré d’artificialisation du milieu et des processus qui y sont à l’œuvre ;
- critères physico-chimiques : les nitrates, les phosphates, les métaux …
En parallèle, un état chimique est évalué.
Pour les eaux souterraines, l’objectif visé est le bon état de l’eau, à savoir d’une part un état chimique et d’autre part un état quantitatif.
Comité de bassin : Le comité de bassin Seine-Normandie compte 185 membres. Sa composition est accessible sur le site de l’agence de l’eau Seine-Normandie.
Ecosystème : Un écosystème est l’ensemble des êtres vivants (faune et flore) et des éléments non-vivants (eau, air, matières solides), aux nombreuses interactions d’un milieu naturel (forêt, champ).
Etiage : Niveau annuel moyen des basses eaux d’un cours d’eau.
Eutrophisation : Apport en excès de substances nutritives (nitrates et phosphates) dans un milieu aquatique pouvant entraîner la prolifération des végétaux aquatiques (parfois toxiques).
Hydromorphologie des cours d’eau : L’hydromorphologie d’un milieu aquatique correspond à ses caractéristiques hydrologiques (état quantitatif et dynamique des débits, connexion aux eaux souterraines) et morphologiques (variation de la profondeur et de la largeur de la rivière, caractéristiques du substrat du lit, structure et état de la rive) ainsi qu’à sa continuité (migration des organismes aquatiques et transport de sédiments). Elle résulte de la conjugaison de caractéristiques climatiques, hydrologiques, géologiques, du relief et de l’occupation des sols.
Micropolluants : Produit actif, minéral ou organique, susceptible d’avoir une action toxique à des concentrations infimes.
Nitrates : Substances chimiques naturelles qui entrent dans le cycle de l’azote. Le nitrate est beaucoup utilisé dans les engrais inorganiques et les explosifs, comme agent de conservation des aliments et comme substance chimique brute dans divers procédés industriels.
Pesticides : Le terme pesticides regroupe les substances chimiques destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d’animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, au bois et aux produits ligneux, ou des aliments pour animaux. Environ 350 produits différents (herbicide, insecticide, fongicide, nématicide, …) sont connus pour être utilisés dans la Communauté Européenne aujourd’hui.
Produits phytosanitaires : Désigne les produits utilisés pour protéger ou soigner les végétaux. Une faible partie des produits phytosanitaires est absorbée par les plantes et le reste est stocké dans le sol où il y aura une dégradation plus ou moins longue.
Programme de mesures (PDM) : Le programme de mesures est un document à l’échelle du bassin hydrographique comprenant les mesures à réaliser pour atteindre les objectifs définis par masses d’eau dans le SDAGE.
SDAGE : Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux est un document de planification qui fixe pour les six années à venir les priorités pour les politiques publiques appliquées sur le bassin pour une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau.
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Lexique de la gestion des risques inondation
Aléa : L’aléa est la manifestation physique de phénomènes aléatoires d’origine naturelle (inondations, mouvements de terrain, séismes, avalanches…) ou anthropiques d’occurrence et d’intensité données. L’aléa d’inondation peut être cartographié et caractérisé par des hauteurs d’eau, des vitesses d’écoulement, des durées de submersion, etc.
Crue : Dépassement du débit moyen annuel d’un cours d’eau. Ce phénomène se caractérise par une montée plus ou moins rapide du niveau d’un cours d’eau, liée à une augmentation du débit jusqu’à un niveau maximum appelé pic de crue. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur vers le lit majeur, constituant ainsi l’une des manifestations d’une inondation.
Plan de gestion des risques d’inondation (PGRI) : Le PGRI vise à prévenir et gérer les risques d’inondation en définissant les priorités stratégiques à l’échelle de grands bassins hydrographiques.
Culture du risque : La culture du risque correspond à la connaissance par tous les acteurs (élus, techniciens, citoyens, etc.) des phénomènes naturels et à l’appréhension de la vulnérabilité des enjeux.
Enjeux : L’ensemble des personnes, des biens, des activités économiques et du patrimoine naturel et culturel susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel.
Hydraulique douce : Construction légère locale permettant de compenser les effets des pratiques cultures, d’artificialisation des sols et des écoulements dans les cours d’eau afin de retrouver une dynamique de propagation des écoulements, d’infiltration et de ruissellement naturel sur le bassin versant en favorisant des solutions données par la nature.
Recomposition spatiale du territoire : Réorganisation ou réagencement dans la durée d’un espace dont l’objectif est de déplacer, dans des zones moins vulnérables, les enjeux les plus exposés aux risques.
Risque d’inondation : La notion de risque est la conjugaison d’un aléa et d’un enjeu exposé à l’aléa.
Zone d’expansion de crue : Espace situé dans le lit majeur des cours d’eau, naturel, non ou peu urbanisé ou peu aménagé, où se répandent naturellement les eaux lors du débordement des cours d’eau. Elle contribue au stockage momentané des volumes apportés par la crue, au ralentissement et à l’écrêtement de la crue et au bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres. Les zones d’expansion des crues ne doivent pas être confondues avec les zones de « surinondation ».